François Tavin · Minimal Campfire · The social network for roleplayers

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Tous les lundi, c'est pitch ! Et le pitch de cette semaine a la particularité d'être l'origin story d'un des prétirés de la campagne à venir Qui veut moissonner doit d'abord semer, le professeur Alfred Rabier.

La campagne débute en effet par la réception d'une lettre invitant le célèbre professeur à venir enquêter sur des phénomènes étranges survenus au manoir du Pic d'Arleuf, dans la Nièvre. Le commanditaire y indique qu'on lui a vanté les compétences du professeur suite à "L'affaire de l'Oiseau Bleu", à Paris.

Les joueurs qui ont joué la campagne pendant les playtests se sont souvent montrés intéressés par cette fameuse affaire de l'oiseau bleu et j'ai donc prévu d'en faire un scénario indépendant qui sera rendu disponible séparément, après la campagne prévue pour cet été.

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Tous les lundis, c'est pitch ! On reprend doucement après une petite pause de deux semaines avec un pitch qui m'est naturellement venu lors de la préparation du guide d'Arleuf qui présente le village où se déroule notre prochaine campagne et détaille une centaine de ses habitants.

En effet, une des familles importantes pour la campagne est la famille Guyard qui sera frappée par un drame que je divulgâcherai pas ici. Ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est le fait que la description indique que leur plus grand fils, Serge, fait leur fierté depuis qu'il s'est enrôlé dans la marine et parcours les océans du globe en leur écrivant régulièrement.

De là m'est venue l'envie d'écrire un scénario indépendant avec comme protagoniste principal Serge Guyard et quelques camarades.

Ce que ne dit pas ce pitch, c'est que contrairement à ce que Serge raconte dans ses lettres, il n'est pas du tout une recrue modèle mais plutôt le souffre douleur de son régiment. Avec quelques compagnons d'infortune, il a mis au point un plan pour fuir et rejoindre l'Amérique où ils espèrent profiter d'un nouveau départ, sous de nouvelles identités. Mais, alors qu'ils projettent de profiter de cette nouvelle mission pour prendre la poudre d'escampette, une force mystérieuse semble décidée à les empêcher de quitter l'île...

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Tous les lundis, c'est pitch ! On se projette cette semaine dans un futur proche où les joueurs vont pouvoir expérimenter une nouvelle technologie censée accélérer les enquêtes...

L'idée de départ de ce scénario est donc de fournir à l'équipe incarnée par les joueurs un appareil permettant de se projeter dans les souvenirs d'une personne. Cela leur permet de revivre des scènes de manière interactive dans ce qui ressemble à un mélange de Inception, Source Code ou la mécanique de remix mémoriel du jeu vidéo Remember Me.

Les scènes accessibles seraient limitées car l'appareil en question n'est pas transportable et ne peut donc être utilisé qu'au commissariat. De plus, une loi sur la protection des données mémorielles nécessite d'obtenir le consentement de la personne ou son inculpation officielle.

Enfin, là où les choses se compliquent c'est que les souvenirs ne sont pas une donnée fiable et peuvent être altérés pour diverses raisons. Ils dépendent déjà de la perception de la personne au moment de la scène, nécessitant de croiser les mémoires de plusieurs témoins pour en reconstituer tous les détails. Ils sont aussi altérés par le temps, le cerveau des observateurs n'enregistrant à long terme que les informations qui lui semblent les plus importantes. Il ne faut pas non plus négliger la force du refoulement quand l'esprit humain est confronté à des événements qui mettent en péril son équilibre. Enfin, la présence même des enquêteurs dans le souvenir vient perturber sa restitution ce qui entraine des divergences.

Pour toutes ces raisons, l'enquête de terrain reste nécessaire pour trouver les témoins fiables et en nombre suffisant, obtenir leur consentement et surtout confronter les informations obtenues dans les souvenirs avec la réalité.

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Tous les lundis, c'est pitch ! Cas particulier cette semaine puisqu'il s'agit d'une variante pour notre grand scénario Magnitogorsk (disponible gratuitement en pdf sur talesofc.itch.io). Cette variante vous propose de déplacer les événements dans un futur proche, sur la station de minage Fuzanglong.

L'idée était de se projeter dans un environnement de science fiction et le forage d'astéroïde s'est rapidement imposé à moi. Après quelques recherches, j'ai donc échangé la Russie soviétique de Staline contre un avenir hypothétique de la République populaire de Chine. Pour la sélection de l'astéroïde, je suis tombé amoureux de Rayleigh pour sa proximité avec la fameuse R'lyeh. Vous pouvez trouver plus de détails sur cette variante dans la section dédiée de notre scénario Magnitogorsk.

Enfin, si le sujet du minage des astéroïdes vous intéresse, je vous renvoie à la très bonne vidéo de la chaîne Megaprojects :

Megaprojects

Asteroid Mining: The Future Or the End of the World Economy?

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Tous les lundis, c'est pitch ! Cette fois-ci je vais parler d'un pitch qui devrait se transformer sous peu en campagne puisqu'il s'agit d'Ambreterre, notre troisième projet qui sortira après la campagne Qui veut moissonner doit d'abord semer.

Ambreterre est une campagne d’inspiration vernienne qui propose un voyage épique entre la France, l’Espagne, les Caraïbes et une île perdue du Pacifique, San Pedro, colonisée par une entité venue d’un autre monde il y a des siècles.

Le premier acte fait voyager les personnages en Europe à la recherche d’informations concernant le navire ayant découvert l’île au XVIe siècle. En fouinant, ils attirent l’attention d’une branche encore active de l’inquisition née des événements de l’époque et qui tente de leur mettre des bâtons dans les roues.

Le deuxième acte commence lorsque l’expédition vers l’île est prête à quitter le port de Saint-Malo. Il opère un changement de perspective en faisant jouer une partie de l’équipage qui accompagne le naturaliste jusqu’aux Caraïbes puis au cœur de l’Atlantique Sud.

Enfin, le dernier acte redonne la main au premier groupe pour l’exploration de San Pedro et la découverte du drame qui s’y joue. L’alternance de points de vue rendra particulièrement difficile le choix cornélien qui leur sera imposé lors de la dernière scène.

François Tavin

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Tous les lundis, c'est pitch ! Cette fois-ci on remonte quelques décennies en arrière, à la fin du XXe siècle. Je ne sais plus comment m'est venue l'idée au départ mais elle est restée longtemps notée sous la forme d'une simple expression : le pantalon du temps. L'idée serait que le temps s'est séparé en deux réalités parallèles à un instant T (théorie des univers parallèles) et que pour comprendre ce qu'il s'est passé, les investigateurs doivent passer régulièrement d'une réalité à l'autre.

Dans mes réflexions postérieures, j'ai donné plus de corps à ce pitch. Au départ, nous avons deux cultistes qui tentent de faire venir à eux une entité liée au temps pour obtenir la vie éternelle. Lorsqu'elle apparaît au cours du rituel, elle indique qu'un seul pourra en bénéficier. Les deux compères décident de tirer à pile ou face, sans comprendre que celui qui deviendra immortel le sera au détriment de l'autre. Au moment où la pièce est lancée dans les airs, deux réalités sont créées, chacune correspondant à un vainqueur potentiel.

L'énergie vitale du perdant est consommée par l'entité et le gagnant se retrouve donc avec un étrange cadavre sur les bras et aucun moyen de savoir s'il est réellement devenu immortel. Il décide alors de fuir en laissant la pièce de monnaie au sol, sur la scène du rituel.

Dans l'introduction, les enquêteurs sont appelés suite à la découverte de la scène. Ils commencent à inspecter jusqu'à ce que l'un d'entre eux trouve la pièce et s'en saisisse. Cela va déclencher un court-circuit dans la réalité et le groupe va vivre une sorte de Near Death Experience avant de se réveiller, indemne, à l'hôpital. Mais lorsqu'ils vont tenter de reprendre l'enquête, ils vont découvrir que le mort n'est plus le même : la pièce les a liés aux deux réalités et ils ont donc maintenant deux enquêtes à résoudre et deux meurtriers à appréhender. Pour passer d'une réalité à l'autre, il faudra réaliser un pile ou face avec la pièce (qui n'est pas censée quitter la salle des scellés). De leur côté, les deux cultistes gardent profil bas tout en essayant de vérifier leur immortalité au travers de tests progressifs mais de moins en moins discrets...

François Tavin

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Tous les lundis, c'est pitch ! Aujourd'hui on se projette, une fois n'est pas coutume, dans un futur proche avec un scénario en apparence lié à la conquête spatiale mais qui est en fait une amorce de setting post-apo.

Il est certain que toute tentative de vol habité vers Mars nécessiterai la mise en place d'une structure au sol permettant d'y rester plusieurs mois. En effet, le rythme des conjonctions entre la Terre et sa proche voisine font que les différents scénarios prévoient une durée au sol variant entre 30 et plusieurs centaines de jours. Une solution étudiée pour survivre dans les conditions extrêmes de la surface martienne, est la création d'une base souterraine, isolée de l'atmosphère et des rayons cosmiques par une épaisse couche de régolithe.

Le point de départ du scénario est donc un projet de l'ESA, un complexe installé plusieurs dizaines de mètres sous terre dans une zone isolée du plateau du Larzac. L'objectif de ce projet est de tester la viabilité d'une telle installation fonctionnant en totale autonomie (recyclage de l'air et de l'eau, production de la nourriture...) mais aussi la capacité d'un petit groupe humain à survivre en vase clos.

Après une introduction permettant de découvrir la vie dans le complexe et de mettre en place les rapports entre les personnages, une défaillance des générateurs force l'équipe à contacter la surface mais celle-ci ne répond pas. Un petit groupe est alors désigné pour tenter une sortie, tâche rendue particulièrement difficile par les systèmes rendus inopérants suite aux intermittences de l'alimentation électrique. Le final du scénario serait la découverte par les personnages, enfin parvenus à la surface, d'un monde plongé dans le chaos d'une apocalypse de votre choix...

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Tous les lundis c'est pitch ! Aujourd'hui on quitte la légèreté des fêtes de fin d'année pour replonger dans l'histoire. C'est la lecture de la bande dessinée Jours de Sable d'Aimée de Jongh qui m'a donné l'envie de travailler sur une période dramatique des États-Unis : la Grande dépression, et plus particulièrement le Dust Bowl (fr.wikipedia.org).

Cette tragédie sociale a déjà été racontée avec brio sous de nombreuses formes dont les plus célèbres sont sans doute les romans de la Labor Trilogy de John Steinbeck, dont Les raisins de la Colère qui prend le Dust Bowl comme point de départ, ainsi que l'adaptation cinématographique de ce dernier par John Ford.

Bien entendu l'idée n'est pas ici de se limiter à une retranscription documentaire de la réalité historique mais de partir de ce contexte pour ajouter une pointe de surnaturel et d'horreur lovecraftienne : que se passe-t-il quand des populations sont poussées au désespoir par un tel drame ? Et si parmi eux certains étaient prêts à tenter le pire dans l'espoir d'une issue plus heureuse que l'enfer dans lequel ils sont plongés ?

Imaginons une petite communauté, menée par un pasteur charismatique, qui se demande si un ancien rituel impie, jadis pratiqué par les natifs mais aujourd'hui interdit, ne serait pas lié à tous leurs malheurs... Mais faut-il se débarrasser une fois pour toute de ces sauvages qui ont sans doute lancé une malédiction en représailles ? Ou est-ce au contraire l'interdiction qu'il faut lever car le rituel protégeait les terres ? A moins qu'il n'y ait aucun rapport mais que l'ingérence des villageois dans les pratiques ancestrales des amérindiens ne provoque un mal pire encore que la catastrophe naturelle...

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Tous les lundis c'est pitch ! Aujourd'hui on reste dans la thématique des fêtes de fin d'année avec un réveillon qui tourne au cauchemar ! J'ai fait une partie de mon collège et mon lycée à Semur-en-Auxois, une petite ville médiévale de Côte-d'Or. Ces deux établissements faisaient partie d'un plus grand complexe scolaire intégrant un lycée agricole et une école hôtelière (devenue l'École Hôtelière Bernard Loiseau depuis).

L'idée de départ de ce scénario serait donc de prendre une période où le complexe scolaire est quasiment désert et la nuit très longue pour y faire survenir un drame. Après une introduction lumineuse (la préparation du repas du réveillon par des adolescents laissés à eux-même à l'internat), la recherche d'un camarade disparu sur le campus plongé dans le noir, y compris dans des bâtiments habituellement interdits aux élèves, commence à installer une ambiance plus pesante.

Bien entendu, la découverte macabre pendant le repas ne serait que le point de départ d'une nuit riche en émotion. Enquête à huis clos en attendant l'arrivée de la police, nouveaux meurtres au fil de la soirée ou tout simplement canular de leur camarade ? De nombreux développements restent possibles !

François Tavin

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Tous les lundis c'est pitch ! Aujourd'hui un petit peu de légèreté pour la période des fêtes avec une inspiration tirée du magnifique (et so kitsch) clip de la chanson Last Christmas du groupe Wham!.

Un groupe de jeunes gens qui se retrouvent pour les fêtes dans un chalet privatisé au milieu de nulle part, certains se connaissent à peine, d'autre ne se sont pas revu depuis le Noël précédent. Un cadre idyllique, point de départ idéal d'une nuit de drame (un bon slasher des familles, avec ou sans pincée d'horreur lovecraftienne ?).

WhamVEVO

Wham! - Last Christmas (Official Video)