
Exu
Narrator Cameléopardalis
Exu
Narrator Cameléopardalis
Exu
Narrator Cameléopardalis
Ancien conteur de Brocéliande, actuel psychologue-hypnothérapeute... Venez vivre quelques aventures... mais je ne promets pas que vous en ressortirez indemne ✨
Exu
Exu
Pour le #scenartember25 du jour, a la thématique de "Evènement sportif de grande envergure"... J'ai hésité. Au final je vous livre ici un préshot de scénario que j'aimerai faire jouer. Possible d'ailleurs que je le tente pour une partie one shot d'un soir sur MRP, si cela vous intéresse, ne lisez pas plus loin que le "contexte" pour pas vous spoiler !
À Veyldane, l’Université de magie n’ouvre ses portes qu’à ceux qui ont traversé le Tournoi des Ombres.
Ce n’est pas un simple spectacle : c’est le cœur même de la sélection. Car dans ce monde, l’ombre d’un individu est considérée comme son miroir le plus sincère.
Le jour venu, sous l’œil d’une foule immense, la ville entière se transforme en amphithéâtre. Sur les estrades de pierre, chaque aspirant s’avance seul. Derrière lui, une torche brûle, projetant une silhouette longue sur le sol pavé. Puis, lentement, l’ombre se détache, se déchire, et se lève.
Pas une copie, pas une caricature : une entité mouvante qui révèle le fond véritable du candidat.
Ce sont ces ombres qui affrontent les épreuves posées par les professeurs (et par leurs propres ombres), et qui décident de l’entrée, ou non, à l’Académie.
Elles dévoilent toujours deux choses :
ce que le candidat a de plus grand en lui : sa force, son talent caché, son potentiel ;
et ce qu’il porte de plus sombre : son vice, sa peur, sa faille intime.
La foule acclame, tremble ou ricane selon ce qu’elle découvre. Certains gagnent une gloire instantanée. D’autres ne se relèvent jamais de ce que leur ombre a trahi.
Vous êtes sûr ?
Ok !
Les joueurs incarnent de jeunes aspirants qui se préparent ensemble au Tournoi.
Première partie : l’entraînement. Ils ne voient jamais leur ombre en entier, seulement des fragments, des reflets, des gestes incontrôlés. Leur objectif est de cultiver le meilleur d’eux-mêmes… et de contenir le pire.
Ils doivent aussi survivre aux pièges des autres concurrents : rumeurs, faux conseils, alliances trompeuses. La méfiance est partout, et certains participants semblent guidés par des forces plus troubles encore.
Ils peuvent assister à des "ateliers" qui sont cependant payant, qui permettent de travailler certains aspect, d'obtenir des infos ou d'améliorer leurs chances.
Ils peuvent aussi acquérir certains équipements spécifiques qui pourraient les aider... ou être des arnaques...
Mais la révélation n’arrivera qu’au dernier acte.
Lorsque l’épreuve commence vraiment, les joueurs cessent d’incarner leurs personnages… et deviennent leurs ombres.
Chacun ne reçoit que deux indications pour guider son jeu :
Une capacité spéciale unique (dévorer la lumière, enchaîner un ennemi, obtenir une connaissance interdite, etc.) ;
Deux mots-clés représentant les caractéristiques dominantes de leur personnage (courage, curiosité, orgueil, compassion, ruse, etc.), que le MJ aura secrètement observées tout au long de la partie.
Ces deux mots sont leur unique boussole. L’ombre ne pense pas comme le joueur, elle agit selon ce qu’elle est.
Les PJ devront alors affronter :
les ombres rivales,
celles des professeurs,
les épreuves mystérieuses du tournoi,
et peut-être quelques révélations plus dérangeantes encore...
Pour le contenu précis... ça reste encore à réfléchir, mais j'ai pas mal d'idées ^^
Qui sait, si cette publication récolte assez de retour, je proposerai peut être une version complète !
Exu
Aujourd'hui, parlons d'un poncif des contes... l' "arbre creux" comme seuil vers un ailleurs... Et surtout thème du jour 16 du #scenartember25 !
Sous le grand chêne, une chaise de paille bringuebalante. Elle grince à chaque souffle, mais l’homme, dans la trentaine, qui y est assis reste immobile. Son corps qui devait être imposant auparavant s’est tassé, son visage creusé. Ses yeux, eux, ne quittent pas la gueule sombre du tronc, gouffre qui avale le vent et le recrache en soupirs. Ses mains serrent un ruban bleu, usé comme une rivière polie par les pierres. Du bout du pouce, il le lisse sans fin.
Ses lèvres s’entrouvrent, laissant échapper des phrases effilochées, des conseils à quelqu'un d'absent.
C’est... C'était un homme de pierre. Trop taiseux pour se briser, trop droit pour plier.
La voix provient d'une femme qui apparaît a vos côtés. Elle porte un manteau de laine bleue, passé, aux coudes blanchis. Son panier sent la terre humide et les pissenlits fraichements cueillit. Sa voix est douce, avec une pointe de tristesse.
Un murmure la coupe, fragile :
Carol, ne cours pas si vite après les lapins, tu vas tomber…
La femme baisse un instant les yeux
Mais même les pierres se fendent... Il avait construit sa maison, pour sa famille...
Chuchoté, avec un sourire
Ne mange pas n'importe quoi... Les papillons ne sont pas fait de brioche, même si les couleurs sont jolies...
Mais quand la terre à soupiré...
Elle désigne d’un geste la ruelle derrière vous. Là-bas, une carcasse de maison. Les pierres écroulées s’entassent encore, les poutres brisées dressées comme des os tordus. Le silence y pèse lourd, chargé de poussière qui n’est jamais retombée.
A peine audible
Papa t'attend là… le temps qu'il faudra
Quand vous vous retournez, la femme n’est plus là
Sous le chêne, l’homme n’a pas bougé. Son regard reste ancré au creux noir, comme si une enfant pouvait surgir à tout instant de l’obscurité.
Qui est cette femme ? Qu'est-il arrivé ? Qui est cet homme ? Qu'y a t'il dans l'arbre ? A vous de décider !
Exu
Aujourd'hui, la thématique est vaste, "enfant courageux", j'ai plein d'idée... Mais une fois n'est pas coutume, à vous de voir ce que vous en faites !
La nuit est rouge, et le ciel lui-même semble reculer devant l’incendie.
Devant vous, le bâtiment brûle de toutes ses poutres, un monstre incandescent qui gronde et respire par ses fenêtres béantes. Le bois craque, éclate, projette des gerbes d’étincelles qui retombent comme des pluies de cendre. La chaleur vous repousse, et vous restez à une distance raisonnable.
On vous l’avait dit : l’endroit était vide. Depuis des semaines.
Il n’y avait plus rien à sauver. Plus personne.
Vous n’étiez venus que pour constater la fin d’un lieu.
Et puis… un mouvement. Léger. Un battement d’air au milieu du souffle enragé des flammes.
Une petite forme blanche se détache de l’ombre et glisse hors d’une fenêtre éventrée. Pas un cri. Pas une silhouette. Juste un avion de papier.
Il vole comme il peut, ballotté par la chaleur, ses ailes fragiles déjà noircies aux extrémités. Il vacille, plonge, se redresse, chute encore. Enfin, il s’écrase à vos pieds dans un froissement sec.
Le silence se fait autour de vous, malgré le vacarme des flammes. Vous ramassez l’avion. Le papier tremble entre vos doigts. Il est chaud, taché de suie, les coins brûlés comme des feuilles d’automne. Vous le dépliez doucement, le pliage est grossier, comme si chaque pli avait été fait avec une urgence fébrile.
Des lettres d’enfant, hésitantes. Plusieurs essais :
"PAPA" "MAMAN" "ARY"
Toujours recommencés, corrigés, comme si la main ne savait pas écrire le nom qu’elle voulait tracer et retentai plusieurs fois.
Vous échangez des regards.
Si le bâtiment est vide… qui a plié cet avion ?
Que vont faire vos joueurs ? Es-ce un souvenir ? Un vrai enfant ? A vous de voir
Exu
Oui, j'ai joué sur les mots aujourd'hui... après tout cette "vérité" n'est pas vraiment "enfouie", mais plus calcinée... mais m'en voudrez vous pour ce 14eme jour du #scenartember25 ? Jetez un œil avant de m'enterrer.
Le vacarme est partout. Le fer cogne contre le fer, chaque choc fait vibrer vos bras jusqu’aux os. Les cris s’entrechoquent, gutturaux, déchirants, plus proches de bêtes que d’hommes.
La fumée pique vos yeux, vos poumons brûlent... chaque inspiration arrache la gorge comme si vous avaliez de la cendre. Le goût du fer et du sang se mêle à celui de la poussière.
Vos bras sont lourds, vos doigts crispés, vos jambes tremblent déjà. Chaque coup paré vous rapproche un peu plus de la chute.
Les ennemis encerclent, implacables, silhouettes noires dans les volutes. Et dans ces volutes, il vous semble voir des regards : des dizaines, des centaines d’yeux luisant faiblement, dessinés partout sur les armures ennemis, sur les bouclier, dans la fumée, comme si quelqu’un avait peint le monde pour qu’il vous observe.
Alors vient le coup fatal. Une lame s’élève, si rapide que vous sentez déjà l’air se fendre avant qu’elle ne tombe. Elle vise votre flanc découvert. Le temps se suspend. Vous savez que vous ne l’arrêterez pas. Tout ces dessins d'yeux deviennent les témoins de votre échec, de votre mort. Vous fermez les vôtres... Et puis... Le choc résonne.
Mais vous... vous ne sentez rien. Vous ouvrez les yeux, le métal s’enfonce, la chair cède, le râle qu’il pousse est bref, étranglé, déjà emporté par le vacarme. Son corps plie, s’effondre dans vos bras, chaud et lourd. Un filet de sang éclabousse votre joue, encore tiède, avec une odeur métallique entêtante.
Alors le silence s’installe. Pas un silence vide, mais un silence choqué, saturé de regards peint grossièrement. Les assaillants s’arrêtent, figés. Vous voyez dans leurs yeux autre chose que la rage : de l’hésitation, presque de la crainte. Certains reculent d’un pas, comme si ce combat n’était pas prévu, comme si sa présence les avait pris de court. Puis, brusquement, le groupe se défait. Pas de cri, pas d’ordre : ils fuient, comme si sa chute était le signal qu’ils attendaient. Vous restez debout, haletants, la gorge serrée, le sang collant vos mains, tandis que son poids mort repose contre vous.
Vous fermez les yeux, de soulagement, de tristesse, pour cloturer ce combat enfin.
Une main se pose sur votre épaule, ferme, silencieuse. Vous les rouvrez : c’est votre tour de poser un souvenir sur le bûcher. La nuit est tombée. Les torches crépitent, projetant des lueurs vacillantes sur les visages fermés de vos compagnons. Le bois sec grince, craque, se fend, et la résine grésille comme mille insectes. La chaleur vous lèche déjà le visage, assèche vos lèvres, fait perler la sueur à votre front. L’air sent le sapin brûlé, mêlé à quelque chose de plus lourd, qui vous rend nauséeux : l’odeur grasse et écœurante de chair qui se consume... Mais vous tenez... pour lui. Pour la vie qu'il vous à permis de conserver... pour celle qu'il a sacrifié...
Vous vous tenez droit, à écouter le feu le dévorer. Le crépitement devient un martèlement... Vos yeux repasse dans les lueurs insistantes des flammes l’instant suspendu où tout a basculé. Il n’a pas dit un mot. Il a juste choisi. Ce n'est pas votre faute... n'est-ce pas ?
La chaleur devient insoutenable, comme si le bûcher voulait aussi vous consumer. Le tissu de sa tunique se rétracte, se noircit, se déchire dans une pluie de cendres.
Un hoquet de surprise s'échappe de votre voisine... vous regardez à votre tour.
Un œil.
Un œil tatoué en plein torse, rouge, vif, criard.
Le même œil que vous avez vu partout : sur les bannières ennemies, sur leurs armures, dans vos cauchemars.
Fixé sur vous.
Alors, qui était ce pnj ? Un général ennemi ? Un traitre ? Un allié ? a-t-il choisi de mourir pour les joueurs, ou pour les ennemis ? ou bien est-ce le texte que vous écrivez à un des joueurs, alors que les autres n'ont pas toutes les références aux yeux et ont juste vu le pnj protéger un camarade... et le dernier œil n'est qu'une hallucination du joueur ? A vous de le décider !
Exu
"Découverte d'un magot...". J'ai hésité pour ce 13eme jour du #scenartember25 à écrire quelque chose sur une cache de bandits...
Mais au final je suis resté sur ma ligne de conduite : qu'es-ce qui peut entamer une aventure ou quête ?
La porte cède dans un grincement sourd, et la lumière de vos torches se répand dans la salle. Devant vous, un océan figé d’or et d’argent s’élève en vagues étincelantes : des piles de pièces, des coffrets entrouverts, des bijoux enchevêtrés, des armes aux lames ternies par le temps mais serties de pierres colorées. Les murs eux-mêmes reflètent la gloire du trésor, et l’air a ce parfum métallique, âcre, qui pique le nez et grise l’esprit.
Un instant, vous restez immobiles, figés devant cette vision irréelle. Puis les pas se font plus pressés. Les sacs s’ouvrent, les doigts plongent, les pièces roulent dans un cliquetis assourdissant. Chaque geste soulève des gerbes d’éclats dorés, et vos rires résonnent malgré la poussière. Le trésor se vide à une vitesse folle, comme si vous craigniez qu’il disparaisse s’il reste là trop longtemps.
C’est alors qu’un détail accroche votre regard.
Sur une dalle de pierre, à demi dissimulé derrière une pile de colliers, se dresse un petit autel. Pas orné, pas monumental : juste un bloc taillé, volontairement dégagé, comme une table rituelle. Et dessus, bien en évidence, reposent quatre pièces. Rien de plus. Pas d’or scintillant en piles, pas de joyaux. Seulement quatre pièces plates, ternies par l’âge, posées comme des reliques.
L’un de vous s’approche. Entre ses doigts, le métal froid révèle un visage. Pas celui d’un roi oublié, ni d’une effigie impériale. Son propre visage, gravé avec une précision glaçante.
La seconde pièce porte le visage d’un autre d’entre vous. Avec la cicatrice qu'il s'est faite il y a quelques minutes, sur la joue...
La troisième et la quatrième... Pareil... Vous êtes tous représentés...
Vous restez là, au milieu d’un océan de richesses, les bras chargés de butin. Mais l’or n’a plus le même éclat. L’air devient plus lourd. Ces quatre pièces, isolées sur leur autel, vous fixent comme des témoins silencieux.
Es-ce le début de la quête ? Que cela signifie t'il ? Sont ils maudits ? Que peuvent t'il faire ? A vous de le décider !
Exu
Aujourd'hui c'est "coup d'état"... Le #scenartember25 du 12 ème jour est formel !
Alors écoutons ce qu'a a dire ce général révolutionnaire :
"L'aîné" se place face au groupe, qui ne lui montre pas plus d'intérêt que ça...
Mes camarades !
Il fait une pause, faisant quelques bruits de bouches pour attirer l'attention
Aujourd’hui, nous ne voulons plus fermer les yeux quand l’horloge dit dodo.
Nous ne voulons plus que la cuillère décide de notre bouche.
Nous ne voulons plus attendre que les grands disent "après" pour avoir nos jouets !
Il prend une posture assise plus assuré
Regardez autour de vous : nous sommes forts. Nos mains pleines de cubes sont des murailles, nos pieds qui tapent sont des tambours. Nos doudous sont nos gardes fidèles. Moi, j’ai Doudou-Lapin, et il m’a juré qu’il ne dort pas tant que nous n’avons pas gagné.
A la mention du doudou lapin, certains poings se serrent
Assez de la purée verte qui colle aux dents ! Nous réclamons compote libre, biberon au choix, biscuits pour tous !
Quelques rire de protestations
Assez de la sieste imposée ! Dorénavant, chacun choisira : yeux ouverts ou yeux fermés !
Il ouvre et ferme les yeux pour donner l'exemple
Mes frères, mes sœurs, mes camarades, et même toi Timon... Et tout les doudous bien sur... et aussi l'enfant invisible qui joue avec Léo... souvenez-vous : quand on souffle tous ensemble, on éteint même les bougies d’anniversaire trop loin.
L'image semble être vive dans l'esprit de l'auditoire, beaucoup se mettent à souffler... Et une couche s'est rempli
Alors imaginez : si on crie tous "encore !", même les murs de la crèche trembleront !
Quelques rire spontanée
Aujourd’hui, nous faisons un cou d’Ata. !
Les jouets cachés seront libérés.
Les tapis seront nos royaumes...
Et les doudous règneront à nos côtés.
Alors, début de scénario ? Passage ou un PJ peut soudainement comprendre la voix des bébés ? A vous de décider !
Exu
Aujourd'hui un peu de nostalgie pour l' "ancêtre avait raison". Thème du jour 11 du #scenartember25...
A glisser au milieu d'un scénario pour donner un bout de lore aux joueurs
On vous fit signe de vous approcher du grand chêne au centre du village.
Votre guide, à vos côtés, s'avance un peu, sort sa gourde, vieille et rafistolé, et verse un filet d'eau au pied du mangnifique arbre. Il se tourna vers vous, baissa la voix :
Ici, ceux qui ont connu les invasions ont pris cette habitude. On donne toujours une gorgée à l’arbre.
Un sourire
C’est en train de devenir une superstition avec la nouvelle génération… mais a la base c'est... une mémoire...
Il laissa passer un instant, le regard fixé sur les veines de l’écorce. Puis il reprit, comme s’il vous confiait quelque chose qu’on ne dit pas toujours aux étrangers :
Il y avait, autrefois, un vieil homme. On le croyait sénile. Il passait ses journées sous ce chêne à marmonner des phrases sans suite. Les enfants l’aimaient bien, surtout pour ses réponses absurdes mais répété :
"Attache tes lacets en croix" quand on lui parlait de météo, "Tourne toujours le dos au vent quand tu craches." Quand on blaguait...
Il marqua une pause, et un sourire amer étira sa bouche.
Mais sa phrase la plus régulière était : "La gourde dans la poche droite. Jamais dans la gauche". Il la sortait n'importe quand dans la journée...
Les gamins se moquaient alors de lui. Les adultes hochaient la tête avec indulgence...
Le guide se retourna dos à l'arbre, faisant face au village, au marché et au centre d'entraînement. Sa voix devint plus basse alors qu'il montre du doigts la vallée derrière les maisons.
Le jour où l’ennemi a franchi la vallée, tout semblait perdu. Les cavaliers traversaient nos lignes comme si elles n’existaient pas. Leurs armes trouvaient toujours l’ouverture. L’un d’eux avait déjà levé sa lance sur les nôtres…
Il met machinalement sa main sur sa hanche
Et l’estoc aurait dû tuer. Mais la pointe a frappé une outre, gonflée d’eau, fixée à droite. Le cuir a cédé, l’arme a glissé, et l’homme a survécu.
Il boit une gorgée.
On l’a vu alors, le vieux. Pas assis sous son arbre, non. Debout, clair comme un matin d’hiver. Sa canne frappait, parait, désarmait. Il protégeait les enfants, les poussait derrière lui. Ceux qui ont vécu ça vous le diront : ce n’était plus un fou, c’était un bretteur. Un des meilleurs qu’on ait jamais vus. Mais la poussière, la mêlée… les enfants ont pu tous rejoindre leurs mères... Mais le vieux ne les a pas suivi.
Seul le bruit des feuilles du chêne ponctue le silence.
On a compris plus tard. Notre milice avait été formée à une garde mal transmise :
épaule gauche avancée, bouclier haut, lame tendue.
Une posture qui protège bien de face… mais qui laisse une couture ouverte sur la hanche droite. Les cavaliers ennemis l’ont vue, et ils visaient là, encore et encore. Le vieux savait. Son conseil n’était pas une lubie : c’était une correction.
Il remit sa gourde à sa ceinture, et conclut simplement :
Il est parti avec ce message. Alors les survivants lui dédient un peu de leur eau...
Il s'éclaircit la voix
... Je vous propose de voir le marché maintenant ?
Ripubblicato da Exu
Sana サナ 💜
Mi sciolgo...
Hey there, MRP family! (Apparently I write too much… but hey, I’ve got things to say ^^) I’m writing this with a lot of emotion… after a year of postponing, we finally did it: our Kickstarter pre-launch page is live!
Coucou la petite famille MRP ! Je vous écris avec beaucoup d’émotion, après un an à repousser le moment, on s’est enfin lancé… La page d’attente de notre Kickstarter est ouverte !
Link / lien :
We need a big boost from the community. The idea is simple: the more people sign up on this page, the more visibility Kickstarter will give our project, and the more roleplayers out there will get to discover it.
On a besoin d’un gros coup de pouce de la communauté. L’idée est simple : plus on est nombreux·ses inscrit·es sur cette page d’attente, plus Kickstarter mettra notre projet en avant, et plus d’autres rôlistes pourront le découvrir.
Our little dream: reaching 1,000 sign-ups.
And honestly, since we’re almost 20,000 on MRP, it feels totally doable if we all pull together.
Nous avons un petit r^ve : atteindre les 1000 inscrit·es
Et franchement, vu qu’on est presque 20 000 sur MRP, ça me paraît totalement faisable si on s’y met ensemble.
To be real, this Kickstarter isn’t just “another campaign.” It’s what will allow us to keep the adventure going and fund the release of version 1.0 planned for 2026.
En toute sincérité, ce Kickstarter, ce n’est pas juste une simple campagne : c’est ce qui va nous permettre de continuer l’aventure et de financer la sortie de la version 1.0 prévue en 2026.
So if you’d like to give us a hand, if you’ve enjoyed the journey with us so far, all we’ve built together, and what we’ve got cooking for the future (okay, you don’t know everything yet… but you’ll find out soon, hehe) all it takes is a quick click to sign up. It’s a tiny gesture for you, but it means the world to us.
Donc si vous avez envie de nous filer un coup de pouce, si vous kiffer autant votre aventure à nos côtés, tout ce qu'on a construit jusqu'à présent et ce qu'on prévoit pour l'avenir (bon ok vous n'êtes pas au courant de tout, mais vous allez bientôt tout découvrir justement héhé), il vous suffit d'un petit clic et de vous inscrire. C’est un petit geste pour vous, mais pour nous, ça change tout.
Without you, this project wouldn’t make sense.
Sans vous, ce projet n’aurait aucun sens.
Exu
J’aime beaucoup le sujet du jour 10 du #scenartember25 : "Vache volante", et j’ai choisi d’en faire… le premier ennemi que les joueurs rencontre !
Tout a commencé par la mer qui s’est cabrée.
Un grondement, un tremblement, les entrailles du monde qui se déchirent. La houle s’est dressée en murailles, le vent a arraché les voiles...
Vous en aviez entendu parler, dans les discours avinés des marins déchus... On appelle ça la Transcendance. Vous ne l’aviez jamais vue, bien sur... Personne n’est censé vivre un épisode mythique de gens bourrés... mais là vous ne pouvez le nier alors que c'est vous qui êtes projeté dans un maelstrom de lumière et de pluie...
Vous vous souvenez de cris. Du bois qui éclatait. De la mer aspirée vers le ciel comme une cascade inversée. Puis plus rien.
Quand vos yeux s’ouvrent enfin, tout est flou. Votre peau est couverte de sel, de sang, de terre, de sable et de poussière. L’air est lourd, saturé d’humidité, mais respirable. Vous n’êtes plus sur la mer. Vous êtes allongés sur un sol d’herbes hautes, sur une terre qui... tangue doucement ?
Vous vous redressez, chancelants. Et alors seulement, vous voyez.
Autour de vous, des îles. Des dizaines, peut-être des centaines, flottant à différentes hauteurs dans un ciel sans fond. Leurs racines pendent comme des voiles sombres, s’effilochant dans les nuages. Certaines sont nues, d’autres couvertes de forêts entières qui s’étendent jusqu’au bord du vide.
Mais pas le temps de contempler... Un martèlement, comme des sabots frappant l’air, vous harcelle. Des ombres passent, rapides, au-dessus de vous. Des guerriers en armure, silhouettes étincelantes, chevauchent des bêtes qui n’auraient jamais dû voler : cerfs aux ramures flamboyantes, chevaux musculeux aux crinières battues par le vent, autruches massives dont les ailes démesuré fouettent l’air.
Ils se ruent en formation serrée, lances en avant. Ils ne s'intéressent pas à vous...
Alors le ciel s’ouvre en grondant, et surgit en face d'eux une harde de taureaux immenses.
Leurs flancs gonflés fument dans les nuages, leurs sabots frappent le vide, leurs... ailes ?! Comme celles de chauve souris taillées dans un cuir sombre et tendu comme une voile luxueuse. Leurs ailes donc sont déployées...
Chaque mugissement sonne comme le tonnerre dans une tempête. Ils chargent, une nuée furieuse, leurs cornes étincelantes de lueurs orageuses.
Le combat est explosif, le sang pleut sur les îles...
BOUM !
l’un des ruminant est projeté à terre.
L’île tremble encore sous le choc. Pendant un instant, seul un nuage de poussière et de sang flotte… Puis la masse se redresse. Ses sabots griffent la roche, creusent la terre, et sa respiration fait trembler l’air.
Puis il vous voit.
Son regard s’accroche aux silhouettes humaines encore debout après la Transcendance. Sa tête s’abaisse, ses muscles gonflent, ses ailes claquent. Il gratte le sol, prêt à charger.
Vous n’avez plus le choix.
Ce scénario commence par un combat...
Alors... Vos PJ survivront ils ? Bien sûr ! mais comment ? Et comment rentrer chez eux ?
Exu
J'avoue ne pas être fan de l'esthétique "gore" et des jeux d'horreur... Du coup le thème du jour "Cadavre Boursouflé" ne m'aide pas trop.
Aussi pour ce #scenartember25 numéro 9, je vous propose ma version d'un lieu visité par les PJ
Pour les habitants du hameau, les ruines ont toujours été un lieu de quiétude. Et au centre de ces dernières un lieu en particulier appelle au recueil.
Ils l’appellent le Coffre aux Souhaits. Dans le jardin des ruines, un bloc de pierre gonflé de mousse et de lichen repose à demi couché. Certains disent que c’est une statue effondrée, d’autres une formation naturelle. Peu importe. Ce qui compte, c’est ce qu’elle fait.
Depuis des générations, les villageois viennent s’asseoir auprès de la pierre et lui confient des secrets, des regrets, parfois un simple souhait chuchoté. Et toujours, ils repartent plus légers, comme si la pierre avait avalé leur fardeau. Elle ne juge pas, elle ne répond pas : elle écoute, et c’est tout.
Un jour un étranger, un aventurier de passage, la vu et l’a décrite comme « un cadavre boursouflé oublié là par les siècles ». Le nom est resté dans les descriptions des voyageurs, dans les coins de tables de tavernes pour voyageurs, une sorte de bouche à oreille pour ceux qui veulent des points d'intérêts.
La pierre absorbe les paroles : quand on lui confie un secret, le son semble étouffé, avalé.
Ceux qui s’assoient près d’elle ressentent un calme étrange, comme si le poids de leurs pensées s’allégeait..
Les enfants du village y déposent des rubans, des fleurs, ou des petites pierres colorées, persuadés que le Coffre exauce les souhaits
Un habitant supplie les PJ de resoudre un problème majeur : ses paroles déposées au Coffre aux Souhaits se sont mises à circuler dans le village. Qui a « ouvert » la mémoire de la pierre ? Ou bien quelqu'un écoute t'il secrètement ?
Les PJ sont chargés par quelqu'un de retrouver un des secrets qui a été dit à la statue par son père décédé.
L’aventurier qui s’en est moqué revient, changé, vêtements élimé, silhouette décharnée... il est persuadé que le Coffre l’a maudit. Est-ce vrai ?
À la suite d’une nuit d’orage, la pierre se fissure… un chevalier du passée en sort... Ennemi ? Ami ? A vous de le décider