Exu

Narrator Cameléopardalis

Ancien conteur de Brocéliande, actuel psychologue-hypnothérapeute... Venez vivre quelques aventures... mais je ne promets pas que vous en ressortirez indemne ✨

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#inktober2025 ! Nous débutons les 27eme et 28eme jours... La fin approche !
Aujourd'hui les deux mots sont Squelettique et Oignon. J'ai été assez scolaire sur celui là... mais l'histoire le seras t'elle aussi ? Nous verrons demain !


On raconte qu’au tout début du monde, les girafes décidaient du jour de leur mort.

Elles disaient que le corps n’est qu’un vêtement que la terre rend au ciel.

Mais un jour, l’une d’elles refusa de partir. Son cœur n’était pas prêt.

Elle demeura debout des lunes entières, jusqu’à ce que sa chair se fane et que ses os blanchissent sous le vent.

Alors, le Dieu Terre eut pitié d’elle.

Pour ne pas la laisser seule dans sa lente disparition, Il fit germer un oignon dans la fêlure de son crâne.

La plante y plongea ses racines, douce et obstinée, et sa tige s’éleva vers le ciel, cherchant la lumière à travers ses orbites vides.

De la mort déambulante naquit ainsi un souffle de vie. Et la créature revint peu à peu à la nature.

Depuis, les anciens disent que c’est pour cela que les oignons poussent si bien sur les terres sèches des sépultures.

Ils ont le goût des larmes et des souvenirs.

Et quand leurs feuilles verdissent, fines et têtues, on festoie l'appaisement d'une âme qui n'était pas prête à partir.

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Elric de Belen

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Encore 998€ pour débloquer les backgrounds !

On ne lâche rien et on y croit !

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Et voici les 25 et 26eme jours de l'#inktober2025

Nous vous accueillons dans un enfer qui peut sembler déroutant

Et l'histoire... Aujourd'hui un mythe... Sans surprise 😂


On raconte qu’autrefois, un vivant a réussi à pénétrer le monde des morts. Il s'attendait à trouver punition ou récompense... Mais à la place ses yeux virent un paysage déroutant : un jardin de braises et de fleurs derrière une porte marqué du sceau des enfers...

Ce mot ne signifiait pas la souffrance.

Il voulait dire Feu intérieur, le lieu où l’on se dépouille de notre souffrance intérieure, du mal qu’on à semé. Ou on se nourrit de ce qui fait de nous quelqu'un de meilleur.

Là-bas vit des démon paisible, les premiers jardinier de l’Après.

Ils ne jugent pas : il soigne.

Chaque âme qui s’égare dans ses terres ardentes devient une graine.

Certaines dorment longtemps, d’autres s’agitent, refusent, brûlent encore.

Mais le jardinier veille, arrose, apaise, murmure.

Et lorsqu’une âme finit par s’aimer à nouveau, une fleur rouge éclot parmi les cendres.

Ce jour-là, le démon se lève, ouvre un passage invisible vers le monde des vivants, et souffle doucement sur la fleur.

Son essence s’envole et retourne dans le cycle, pour vivre sous la forme qui lui convient le mieux, vivre de nouvelles expériences puis recommencer.

Les girafes disent que c’est pour cela que parfois, dans les terres sèches ou les ruines, une fleur rouge pousse sans raison.

Mais les savants se demandent... Y'a t'il quelque chose après ce cycle ?

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#inktober2025 des jours 23 et 24. Les mots sont luciole et tapage.

Nous resterons simple :p

Et comme d'hab l'histoire... est là !


Avez-vous, autour de vous, des insomniaques ? Des noctambules forcés ?

Si vous les questionnez, ils vous diront que souvent, quand la nuit tombe, ils voient des petites lueurs fugaces dans l’obscurité, et qu’ils entendent tous les bruits de la maison…

Et bien, sachez que cela n’a pas toujours été ainsi.

Il y a bien longtemps, les nuits appartenaient à la Divinité du Néant.

Dans le noir, il n’y avait pas un bruissement, pas une lumière, pas même un rêve. Le monde dormait d’un seul souffle, et nul n’osait troubler la paix du sommeil.

Mais un soir, une girafe refusa de fermer l’œil.

Son cœur, comme celui de tant d’autres, était encombré de pensées. Et si, d’ordinaire, elle les laissait hanter la torpeur de sa nuit comme un cauchemar sans fin, cette fois...

...elle n’eut pas la force de les supporter.

Son agitation attira l’attention de la Déesse du feu. Touchée par tant d’inquiétude, elle souffla doucement sur l’esprit de la girafe pour l’alléger.

Alors, de sa tête jaillirent des milliers de petites flammes ailées : les premières lucioles.

Le Dieu du Néant n’en fut pas ravi, d’abord, mais il laissa faire.

Les lucioles dansèrent toute la nuit, bavardes et lumineuses, se racontant les rêves qu’elles avaient dérobés à leur créatrice. Elles riaient et virevoltaient sans retenue. Et, paradoxalement, elles apaisèrent l’esprit de la girafe fatiguée, lui donnant une bonne raison pour détourner ses ruminations.

En voyant cela, le Néant comprit : ces lumières apportaient une forme de réconfort qu’il n’avait jamais su donner aux vivants.

Depuis ce jour, chaque nuit du monde garde un fond de tapage par ces petites lumières.

Certains trouvent leurs brillance belle.

D’autres la regardent avec lassitude, les yeux cernés.

Mais quoi qu’il en soit, on dit que lorsque les lucioles s’agitent autour d’une tête éveillée trop tard, c’est qu’elles reconnaissent là une âme qui pense trop fort.

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Jour 21 et 22, les mots des jours sont bouton et exploser.

Beaucoup de potentiel pour cette fois sur l' #inktober2025. Ça a été dur de choisir 🤣

Mais voici l'image. Je suis resté simple !

Et comme d'hab... L'histoire !


Ce matin-là, Giraëlle avait choisi sa chemise bleue.
Celle qu’elle aimait entre toutes. Celle qui, disait sa mère, "fait joliment ressortir tes taches, ma girafe"

Elle l’avait repassée la veille, dans ce petit geste mécanique qu'elle à fait mille fois.
Chaque fois qu’elle la boutonnait, elle se sentait un peu plus droite,
un peu plus elle-même.

Le soleil entrait par la fenêtre, l’air sentait la brioche tiède,
et le monde avait regagné un peu de cette candeur que l'on a enfant.

Puis, au troisième bouton, un petit pop se fit entendre.
Un son sec, presque léger.
Le deuxième suivit, puis un troisième s’échappa en cliquetant contre le carrelage.

Elle resta figée, la main sur le tissu tendu.
Un rire lui échappa, fragile, un peu trop haut.
Elle pensa à une couture fatiguée, à un fil tiré... puis à cette fatigue étrange qui la suivait depuis des jours, et qu’elle n’avait jamais vraiment osé nommer.

Dans le reflet du placard, la chemise entrouverte laissait paraître
un bout de peau qu’elle n’avait pas regardé depuis longtemps.
Un peu plus rond, un peu plus doux.
Un peu plus…

Alors elle resta là, sans bouger,
le cœur battant fort, comme après une farce qu’on comprend trop tard.
Quand la première larme tomba,
elle eut la décence de rire encore,
pour ne pas qu’on l’entende.

Sur la table, un bouton roula,
fit un petit bruit clair,
et s’arrêta contre une feuille posée là
une enveloppe ouverte, une photo agrémenté d'un ruban noir, un texte trop court pour ce qu'il dit.

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Jour 19 et 20 de l' #inktober2025

Je n'aurais pas vraiment le temps ni mon matériel pour un dessin chiadé aujourd'hui.

On va donc partir sur du dessin au crayon simple pour arctique et rivaux

L'histoire vient demain !


Dans les confins du monde, là où le vent coupe la peau, vivaient deux girafes du Nord.

Elles étaient sœurs de naissance, mais rivales de regard.

L’une, Selkha, portait dans ses yeux la fierté du gel : droite, intraitable solide.

L’autre, Mirann, gardait le calme de la neige : mouvante et changeante.

Entre elles, depuis toujours, il y avait une querelle : qui est la plus digne.

Leurs familles essayaient en vain de leur faire comprendre que cela était vain, que le grand nord a besoin de tout ses membres, que c'est le lien qui apporte...

Mais rien n'y faisait, et un jour, elles décidèrent d’en finir.

Elles se retrouvèrent sur la banquise du Pôle Blanc, un territoire interdit aux pas du vivant.

Le vent les regardait sans souffle, les étoiles cachaient leurs feux.

Pour les départager, les Esprits de l’Arctique envoyèrent leurs arbitres :

Deux poissons scies, servant d'épée et de témoin.

Il plaça les lame entre elles, et dit d’une voix qui résonna dans le froid :

Voix

Celle qui lâchera, perdra

Les deux girafe ne savaient se battre... Alors elle comprirent "lâcher le poisson".

Alors, elles restèrent là, immobiles.

Le froid gagna leurs pattes, le givre leur crinière, et leurs yeux se figèrent l’un dans l’autre.

On dit qu’elles sont encore là, devenues statues de glace, gardiennes éternelles du silence du Nord.

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Jour 17 et 18 de notre #inktober2025 de cette année !

Aujourd'hui et demain, les mots sont orné et accord

Et bien sûr, l'histoire !


On raconte qu’autrefois, chaque accord important se scellait par un pacte d’encre jumelée.

Quand deux girafes se serraient la patte au-dessus d’un tel parchemin, leurs ombres se liaient un instant l’une à l’autre.

Tant que l'ornement du parchemin était vif et clair, l'engagement tenait.

Mais si un jour les encres venaient à se fondre, si les couleurs se diluaient... Cela signifierait que le contrat se déliait.

C’est pourquoi les girafes, même aujourd’hui, se méfient des pluies trop fortes,

et gardent leurs documents les plus précieux sous des dômes de verre.

Car un seul orage pourrait effacer des décennies d’amitiés,

Car ces contrats avait valeur de loi naturelle, et même les souvenirs disparaissent s'ils se rompent...

Et alors... nul ne se souviendrait pourquoi il serre encore la main d’un inconnu.

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Et voici les jours 15 et 16 de l' #inktober2025 !

Aujourd'hui l'image pour bourde et en lambeau

J'ai testé des trucs et suis pas satisfait du résultat, mais ça arrive parfois :)

L'histoire est là !


GUILDE DES AVENTURIERS DU LoÏSis

Avis de Recherche et de Mission N°42-B / Niveau de risque : en cours d'évaluation

Objet : Disparition de Giraphine Laiclate spécialisé en Alchimie
Dernière localisation : Laboratoire personnel, contreforts du Mont-Saphir

Contexte :
La savante aurait, à l’aube du 4e jour du Cycle d’Astrelune, déclaré vouloir "capturer une aurore" dans le but d’en étudier la densité et la persistance magique.

Vers la huitième cloche, une lueur verdâtre d’intensité anormale a été observée depuis la vallée.
Aucun témoin n’a aperçu Giraphine depuis cet instant.

Constatations sur les lieux :

  • Une blouse en lambeaux, partiellement incrustée dans la pierre du sol

  • Une paire de lunettes brisées, marquées d’une fluorescence verte résiduelle

  • Une note manuscrite, retrouvée sous le plan de travail : "La lumière semble avoir… faim ?"

  • L’atmosphère du laboratoire demeure saturée d’éclats étrange suspendus dans l’air, palpitant au rythme des respirations de quiconque s’y aventure. Les ombres s’y déplacent avec retard.

Objectifs de mission :

  1. Retrouver Giraphine ou toute trace exploitable de sa personne.

  2. Identifier la nature de la manifestation lumineuse.

  3. Sécuriser le site au plus vite.

Recommandations :

  • Ne pas introduire de torches, lanternes ou sortilèges de clarté.
    La lumière des sources extérieures semble être aspirée, et nous se souhaitons pas nourrir ce que nous ne comprenons pas.

  • Récompense majorée pour tout rapport complet avant le 14e jour du cycle d'Astrelune.

Mandaté et scellé par la Guilde des Aventuriers,
Sous l’autorité de Maître Ardelan,

Produit et affiché le 12e jour du cycle d'Astrelune.

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13ème et 14ème jour de l' #inktober2025... Aujourd'hui les mots sont boire et tronc...

Voici l'image, et l'histoire !


On raconte qu’au cœur des forêts du guerveik, il existe un vieil arbre creux qu’on appelle le Tronc-Écouteur.

Dans sa cavité, une eau claire et froide, légèrement luminescente, dort paisiblement, nourrie par les racines et les pluies d’étoiles.

Les anciens disent que celui qui y boit obtient un don rare : Entendre les pensées des plantes pour un temps.

La première gorgée ouvre l’oreille.

Le vent devient parole, les feuilles deviennent voix.

Chaque brin d’herbe murmure un souvenir, chaque mousse fredonne une chanson de pluie.

Et, pour un temps, tout semble merveilleux :

le monde paraît vivant, attentif, plein de présence. On a l'impression d'être à sa place, d'être partie d'un tout...

Mais ceux qui ont bu savent qu’il faut se restreindre. Pas plus d'une gorgée...

Car la nature ne dort jamais.

Ses voix sont innombrables, pressées, sans repos.

Les fleurs réclament la lumière, les branches se plaignent du froid, les racines chantent leur soif, le trèfle des villes déclame sa guerre aux pavées et même la sève pense... lentement, mais sans fin.

Celui qui s’ouvre à elles finit par les entendre toutes à la fois, tout le temps, toujours et toute nuit...

Jusqu’à ne plus savoir où s’arrête sa propre voix.

Son esprit devient alors forêt, bruissant de mille murmures, et ses yeux se couvrent d’un voile vert.

Il est alors trop tard.

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Jour 11 et 12 de notre #inktober2025 !

Voici l'image correspondant aux mots piqûre et déchiqueté...

Quelle histoire sera écrite pour la compléter ? La voici !


On raconte qu’elle fut jadis un simple jouet, tombée des mains d’un enfant.

Une simple fléchette de bois et de plume...

Mais un souffle divin la traversa dans sa chute, et la Déesse du Souffle, sans le vouloir, la transforma en artefact.

Depuis, elle voyage au gré du vent.

Elle ne choisit pas ses cibles :

elle se plante là où le monde la réclame… sans le savoir.

Un jour, elle frappa une pierre grise, immobile au bord d’un torrent.

La pierre rêvait de partir, de voir d’autres horizons.

Alors elle vibra, se fit ronde et légère, et se mit à rouler, heureuse de découvrir les vallées et les plaines qu’elle n’avait jamais vues.

Un autre jour, la fléchette se ficha dans le métal rouillé d’une lanterne oubliée sur une côte.

Elle brûlait du désir de briller encore, de guider dans le noir.

Alors sa flamme renaquit, haute, pure, éclatante. Son feu brillait comme jamais, ses lueurs fendèrent les brumes.

Puis, un soir de vent calme, la fléchette se planta dans le cou d’une girafe. Ce ne fut qu’une piqûre, fine et brève, mais aussitôt la douleur se changea en ardeur. Sa peau se tendit, ses muscles se déchiquetèrent sous la force qui grandissait en elle.

Elle voulait être forte, respectée, visible.

Alors elle grandit.

Son cou franchit les toits, ses sabots crevèrent la terre, et le vent se prit dans sa crinière comme dans une bannière.

La fléchette, alors, s’envola dans un nouveau courant d’air.

Mais...

La pierre, dans sa joie de rouler, ne sut jamais s’arrêter.

Chaque rebond la blessa, chaque voyage l’amincit, jusqu’à ce qu’il ne reste d’elle qu’un sable clair, dispersé par les rivières.

Le nouveau phare, trop heureux de briller, garda sa flamme allumée nuit et jour.

Son éclat, devenu trop fort, troubla les navigateurs, et les bateaux qu’il voulait guider vinrent s’échouer, inlassablement, sur les récifs.

Quant à la girafe, immense et puissante, elle devint si grande que nul n’osa plus l’approcher.

Son ombre effrayait les troupeaux, ses pas faisaient trembler la plaine.

Elle comprit alors qu’être vue n’était pas la même chose qu’être aimée. Alors elle partit, seule, marchant vers la ligne du ciel...

Car la fléchette n’accorde pas les rêves… elle libère les désirs.

Et si, un soir, vous apercevez dans la brise un éclat orangé filer vers l’horizon, gardez vos mains croisées et vos pensées calmes...

Car elle ne vient se planter que là où le désir s’enflamme.

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